Aprés des mois de démarches, de combat, d'acharnement, d'angoisse, de fatigue etc... il était temps que les vacances arrivent.
Lorsqu'un proche est malade, on vit constamment avec la maladie, elle ne quitte jamais vraiment notre esprit... on ne cesse de se poser des questions, de vouloir faire son maximum pour notre proche, être présent le plus possible mais à quel prix ?
Il faut parfois s'avoir s'évader, oublier le temps d'un instant la maladie et tout ce qui va avec elle, faire le vide et profiter de ses proches.
Mes amis, celà faisait des mois que je ne les avais pas vu... soit à cause de la distance nous séparant par nos études, soit par le fait que je ne voulais pas laisser ma mère seule avant que mon père parte et qu'on avait pas mal de choses à faire lorsqu'il a été hospitalisé. Bref, il était tant que ça change, que je retrouve une vie de "jeune", que je m'amuse comme les gens de mon âge, en gros, que je retrouve une vie "normale" (mais est ce qu'une vie normale existe vraiment ?).
Alors j'en ai profité, j'ai rencontré de nouvelles personnes grâce à ma cousine qui avait organisé un petit après-midi détente au bord de l'eau, et puis.... ce moment ayant été si agréable, on avait décidé d'organisé un nouveau week-end de ce type, mais cette fois-ci avec ses amis, et les miens ainsi que des amis d'amis. Bref, il y avait du monde pour ce week-end farniente, et ça a été un moment magique, de joie, de rigolades, de partages et j'en passe !
Ce moment m'a rappelé à quel point il était important de prendre du temps pour soi et de profiter au maximum de ses proches. Profiter de la vie ne nous empêche pas de penser à nos proches malades, et de les aimer. C'est simplement se ressourcer pour retourner les voir en meilleure forme et pour apprécier d'avantage les retrouvailles.
L'été n'est pas fini et je compte bien profiter de tout mon petit monde avant que les études nous séparent jusqu'aux prochaines vacances, tout en rendant visite à mon papa !
D'ailleurs, en ce moment, il passe toute une batterie d'examens. Les médecins aimeraient comprendre ses changements brutaux de comportements par moments.
L'imagerie étant mon domaine, je suis les résultats de prêts, et pour le moment, ça ne donne pas grand chose, affaire à suivre avec un prochain IRM qui nous permettra de voir plus de choses qu'au scanner !
Niveau troubles, ils sont toujours bien apparents par rapports à son séjour en clinique spécialisé. Dommage que le médecin de là haut n'est pas pu observer tout ça. Mais il est toujours heureux de nous voir, et nous trouve à chaque fois formidable, et ça, c'est le principal !